LIVRE D'OR DE SAINT PHILIBERT



Saint Philibert a mis "Les Arts en Musiques"
les 20 et 21 septembre 2014


Paroles de visiteurs






Chaque création de Suzie Faure nous donne à voir des scènes qui nous bouleversent et enflamment l'imaginaire. 
Les lignes, les couleurs; les éléments prennent littéralement vie dans des décors lourds de sens.
Suzie Faure nous fait croire qu'elle utilise la palette et les pinceaux, mais "j'en suis sûr", elle peint avec son cœur.








Suzie vous invite à une lente balade en silence dans son univers de couleurs et formes fondues ou contrastées. Et vous voilà immobile, ou en route vers des falaises surplombées de villes hautes, imposantes, posées entre ciel et terre. Citadelles inhabitées et inhospitalières ou chaleureux refuges? Vous êtes embarqués, littéralement. Mais d'où venez vous? Et où allez vous? Et surtout d'où vient cette lumière éclairant la mer, le ciel, les falaises et embrasant parfois la ville? Suzie vous ouvre la porte vers votre propre imaginaire, entrez.


















Mathieu aime t-il les bécanes et les vieilles autos qui rouillent dans leur coin?
Ses tableaux sont autant de vraies mises en scène du rapport de l'homme à la machine. La précision du dessin, le choix des couleurs et les grandes constantes de la nature, arbres, terre et eau leur donnent une force qui attire le regard. Chaque scène reste une énigme pour l'imagination ou la mémoire de chacun. 
Où est Mathieu? A la place du photographe transcrivant ses images sur sa planche à dessin, à la place du pilote de l'engin échoué là, ou à la place de l'arbre?
L'émotion est dans le silence succédant aux bruits des machines.






Avant la photo, seule la peinture comptait. Monet, Degas, Delacroix et bien d'autres, maîtrisaient l'art de faire venir la lumière sur la toile.
Aujourd'hui, nous avons Bernard Mathieu, lui s'inspire d'une photographie. Il dessine longuement, applique les couleurs, point par point, trait par trait, jusque dans les moindres détails pour finalement composer une scène d'un réalisme saisissant.

On sent la fraîcheur du sous-bois, on veut prendre une feuille, toucher la rouille sur le capot.
Prodigieux.













Christine Pons utilise les jeans usagés pour façonner des pièces en porcelaine. 
Au sortir du four les objets ainsi achevés restituent singulièrement le grain, les coutures, les fils du tissus pour composer une pièce unique qui interpelle le visiteur. 
Les formes et la matière peuvent évoquer parfois un héritage domestique lointain. Ne vous égarez pas, ses créations nous parlent de route, de temps, de fatigue, d'humanité en somme.
Un je ne sais quoi de précieux, peut être grâce aux "jeans" usés et à "ceux" qui les ont portés.









Mais où sont passés mes jeans ? J’en avais plusieurs, des tout vieux, des tout déchirés que j’aimais beaucoup parce que... parce que ... 

Ils sont là sous vos yeux, blancs, tout propres, tout rétrécis et tout chamboulés. Christine joue avec leur toile, coutures et fermetures à glissières, dans sa création d'objets en céramique aux formes inédites. Elle avance pas à pas dans un monde tout blanc et inscrit une page singulière dans la longue histoire du jean et de la céramique. Regard amusé, histoire de ruptures et de continuelles métamorphoses dans l'appropriation de la matière?













Ils sont quatre sur scène, deux hommes et deux guitares. Jipé et Swann ajustent leurs instruments, se parlent et, avec de grands sourires complices, prennent l'auditoire à témoin.
Chacun comprend qu'ils se connaissent depuis longtemps. Père et fils chantent et jouent pour vous. Pour le plaisir d'être ensemble. Pour le plaisir de mettre en musique les mots de la vie et celui d'alléger, par leurs mélodies et ritournelles légères, les maux de la vie.
Les phrases claquent au vent qui passe, distillent leurs secrets dans le creux des phrases. Les refrains ponctuent des histoires venues de loin, l'ami qui vieillit ou s'en va, l'amour qui finit et celui qui enchante, le doute qui pointe son nez quand la solitude plombe même le ciel.

















Un grand merci à Jeanne, Jean-Pierre et les autres
pour leurs écrits.