J-8 Les Arts des Ruelles - Maryse Grousson


MARYSE GROUSSON










La peinture ne se choisit pas elle vient un jour comme la mer va au marin ou l’écriture à celui qui doit écrire. C’est une sorte de nécessité qui s’impose au fil des jours, des semaines voir des années. Après coup les autres disent :  « bien sûr toute petite déjà … », mais ce ne sont pas les autres qui choisissent pour le peintre. C’est quelque chose entre le silence, la couleur, la forme et le temps qui prend corps. Parce qu’en fait la peinture existe par elle-même au plus profond du peintre, comme la poésie dans le coeur du poète.
















Dans la grande Nature, dénicher inlassablement les couleurs pour le plaisir de l’assemblage.










Toujours raconter des histoires pour dormir debout ou assis, se laisser entraîner dans des ailleurs pleins d’imaginaire, voyager pour vérifier que le monde tourne aussi rond là-bas qu’ici et/ou pour s’intéresser aux autres, tous ceux qui vivent autrement sous d’autres cieux parlent d’autres langues.










Photographier, la lune, le printemps qui vient, la pluie, un reflet de lumière…la vue d’en haut.










Revenir à l’atelier, tracer des ponts entre les mondes, construire des cabanes à oiseaux ou pas, compter les moutons, faire d’un tout petit rien un grand tout, toujours satisfaire l’enfant de l’intérieur sous peine d’ennui profond. Guetter la première hirondelle, le retour du premier coucou, ou de sieur rossignol, juste pour s’émerveiller et vivre à plein badin !
















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